L’observatoire DD-FHP 2016 récompense l’établissement

Un trophée pour souligner la qualité et l’effort du recueil

Un arbre non pas généalogique, mais éventuellement génialogique (chargeur de smartphone solaire). Je suis le trophée Obscare® Fhp-SSR 2016 décerné à la clinique saint roch, pour son exemplarité dans le recueil et l’analyse de ses consommations d’eau, d’énergie et de déchets via l’observatoire national. Ce résultat rappelle que l’établissement de santé Cambrésien une entreprise qui se soucie de l’impact de ses activités sur l’environnement et sur la société, et cherche à les réduire. Fortement engagée dans le développement durable, la clinique est d’ailleurs transparente avec le grand public puisque l’ensemble de ses performances restent disponibles dans sa déclaration environnementale.

L’observatoire 2016 compare les performances 2015 à celles de 2014, qui sont d’ailleurs renseignées de la même façon.

L’énergie :

Le premier de ces ratios permet de définir la consommation d’énergie globale en kWh par journée d’hospitalisation. Tous les flux énergétiques sont pris en compte dans le calcul (électricité, gaz, fioul).

On voit ici que l’énergie toute source confondue, lorsqu’elle est ramenée à l’activité de l’établissement se situe légèrement au-dessus de la moyenne du secteur nationale SSR. A noter également que si la tendance moyenne est à la baisse entre 2014/2015, les ratios des trois sites sont légèrement à la hausse mais en tout cas de façon homogène entre-eux. Les ratios énergétiques des trois sites lorsqu’ils sont calculé au m2, soit en fonction de la surface des sites, montrent une légère augmentation 2014/2015, mais qui reste bien en deçà de la moyenne du secteur, et qui permet de classer les établissements en catégorie C (classement de A à G utilisé pour les diagnostics de performance énergétiques) avec en tête le site de Denain. Le bilan est donc positif.

En termes d’émissions de gaz à effet de serre, la clinique saint roch a réalisé son 3ème bilan carbone en 2015 (données 2014). Ce ratio est calculé à partir des données énergétiques, et s’exprime en kilogramme équivalent CO2 par m2. Il permet de quantifier les émissions de gaz à effet de serre dues aux consommations d’énergie, en rapport à la superficie du site concerné.

Alors qu’on est à 26 kWh/m2/an (classe B) à Cambrai, les émissions sont un peu plus importantes à Denain avec 33kWheq CO2/m2/an (classe C) et Marchiennes avec 38 kWheq CO2/m2/an (classe C).

L’eau par journée d’hospitalisation

Les indicateurs sont proches de la moyenne du secteur (217L par journée d’hospitalisation – niveau C) sauf pour Marchiennes (387 – niveau D) où un projet, comme à Cambrai, concernant l’installation d’un système de double alimentation des sanitaires en eau de nappe permettrait de disposer d’une eau moins dure et donc de faire face à moins de fuites.

A noter que le ratio concernant Cambrai prend en compte la consommation d’eau de nappe superficielle, captée pour alimenter les sanitaires. Dans le cadre d’une politique de « traque des fuites », un projet existe également sur la mise en place d’un système module IP dédié au suivi des consommations, Electrique, Eau, Gaz, Energie photovoltaïque et fuel [à suivre].

La production de DASRI par journée d’hospitalisation

Les ratios de l’observatoire sont sous la moyenne du secteur (154g par journée d’hospitalisation – niveau A), avec pour Denain un ratio très faible de 52g. A noter pour Marchiennes une belle réduction en 2015 (-36,2%).